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Le chalet : un art de vivre à la montagne

photo : ski-boutique

Le chalet n’est au départ qu’un habitat traditionnel voire utilitaire des Alpes, du Queyras en France, jusqu’au Tyrol en Autriche. Mais, avec le développement touristique, ce type de construction a très vite été associé à l’idée même du séjour au ski. Les constantes restent certes les mêmes depuis l’origine - un toit en bardeaux et des murs composés de madriers de bois - mais le confort, le style et le raffinement n’ont jamais été aussi soignés qu’aujourd’hui, notamment dans les sublimes chalets modernes. En été, comme en hiver, le chalet reste l’hébergement le plus confortable pour vos vacances à la montagne.

Une ambiance particulière, liée aux matériaux alpins

Les premiers chalets à propos desquels on peut parler d’un véritable souci architectural remontent à la seconde moitié du XIXème siècle, dans les Alpes suisses. Avant cela, le chalet – et sa variante plus petite, le mazot (également appelé « raccard » en Suisse) – répondent essentiellement à un critère utilitaire. C’est donc ce que l’on appelle encore en architecture moderne le « style suisse » (Schweizerstil en allemand). Ce qui caractérise essentiellement le chalet ce sont les matériaux qui le composent. Ils ne sont qu’au nombre de deux, mais les possibilités de les exploiter sont quasiment infinies : le bois, bien sûr, mais aussi la pierre alpine, sombre et veinée, qui rehausse la beauté et la chaleur du bois. Et de ces matériaux naît une ambiance inimitable, qui explique le succès actuel des constructions dans l’esprit chalet : à la fois chaude par la présence rassurante du bois, dans des teintes naturelles, et élégante par des touches minérales qui jouent d’un contraste raffiné.

Photo : designiz.fr

Déco chalet - une décoration soignée

Bien sûr, le vénérable chalet suisse à la façade sombre surchargée de géraniums en été continue à exister dans bien des stations de ski comme Megève en France, Crans Montana en Suisse ou dans le Vorarlberg en Autriche. Et il est toujours autant apprécié par les touristes. Mais, il faut voir que les chalets modernes, construits à partir des années 90, partagent avec leurs vénérables ancêtres un goût poussé pour les détails de décoration. En effet, le « style chalet » impose comme un élément fort de travailler finement le bois et d’orner les structures utilitaires. Les garde-corps des balcons sont ainsi toujours ajourés, ce qui ne peut se faire que par un travail minutieux. Les volets, quant à eux, sont le plus souvent percés d’un cœur ou d’un motif élégant. Enfin, les poutres, en large débord de la façade pour éviter les chutes de neige du toit, sont finement décorées par des éléments en rajout ou par des sculptures. C’est là tout l’esprit chalet qui plaît tant, et qui donne aux villages de montagne comme aux grandes stations leur aspect élégant et soigné.

Photo : designiz.fr

Tous les éléments du confort moderne, jusqu’au luxe contemporain

Comme peut en témoigner, images à l’appui, l’ouvrage récent de Christine Besson Chalets, un art de vivre publié chez Glénat, jamais les architectes de montagne n’ont disposé d’autant de moyens pour inventer des chalets toujours plus luxueux et confortables, tout en restant chaleureux et en préservant ce côté « chic rustique » dont a déjà parlé. Aujourd’hui, il n’est pas rare de trouver dans des chalets neufs, comme dans des chalets déplacés (c'est-à-dire récupérés en l’état dans des zones de montagne et remontés pièce par pièce dans les stations de ski pour préserver leur aspect ancien), des cuisines à l’américaine, des jacuzzis, des piscines intérieures… Tout le luxe que l’on serait en droit d’attendre des plus grandes maisons modernes. Le charme du bois, de la pierre et de l’environnement montagnard en plus, bien évidemment !

133 - Winter - Florence

A propos de Florence

La première fois où je suis allée au ski j’avais 10 ans, c’était en CM2 pendant une classe de neige. Par la suite, j’ai eu la chance de passer une grande partie de mes vacances scolaire à la montagne les pieds dans la neige l’hiver et en randonné l’été.