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Babysnow : sur les pistes dès un an !

Aux yeux de la majorité des pratiquants, comme à ceux de l’ESF, il n’est pas vraiment conseiller de commencer à faire du ski avant l’âge de trois ans. Et pourtant, en tant que parents, vous ne voulez pas vous priver du plaisir d’un séjour au ski pour autant… C’est pourquoi nous allons vous parler aujourd’hui du babysnow, un engin révolutionnaire, à mi-chemin entre la poussette et la planche de snowboard, conçu pour permettre aux enfants de découvrir les joies de la glisse dès qu’ils savent marcher, soit autour de 11 ou 12 mois. Le babysnow s’achète en ligne ou se loue dans des magasins de sport partenaires.

Présentation du babysnow

Il peut être rassurant de savoir pour commencer que Eric Arnol, le créateur du babysnow, est un professionnel de la montagne, et plus encore un pédagogue du ski. C’est en effet en tant que moniteur de l’ESF dans la station iséroise des Deux Alpes qu’il a eu l’idée du babysnow, avant de le commercialiser. De quoi s’agit-il en fait ? D’une petite planche de surf de 107 cm de long, sur laquelle sont solidement fixés deux éléments importants : un guidon réglable de trottinette au centre de la planche, pour que l’enfant garde une posture verticale importante pour l’équilibre, et, à l’arrière de l’ensemble, une barre comme celles qui équipent ordinairement les poussettes, grâce à laquelle un adulte en skis pourra diriger le babysnow sur les pistes. On y retrouve également une sangle pour maintenir les pieds de l’enfant durant les descentes ainsi qu’un siège en forme de hamac, qui jouera un rôle clé dans l’apprentissage et la progression, car le babysnow est évolutif et utilisable de 1 à 5 ans.

Un babysnow, pour quoi faire ?

Le babysnow n’entend pas se substituer aux cours dispensés par l’ESF, dont nous avons déjà eu l’occasion de dire ici qu’ils étaient essentiels pour donner de l’autonomie aux enfants. S’il procure un premier contact positif avec la neige, un environnement potentiellement hostile pour les enfants, et s’il leur donne un sens de l’équilibre très précieux pour la suite de leur apprentissage, ce n’est pas un outil pour leur donner de l’autonomie car il se pratique en effet nécessairement en duo avec un adulte. Mais c’est la polyvalence du babysnow qui le rend précieux. Car on peut l’utiliser aussi bien comme une poussette des neiges, pour des balades sur les sentiers piétons voire sur les pistes de ski de fond, là où les poussettes traditionnelles ne permettent pas de passer, que comme un engin de glisse pour arpenter certaines pistes vertes dans les stations qui le permettent. Dans ce cas-là, il faut que le parent accompagnateur possède un assez bon niveau de ski pour pouvoir freiner l’engin et l’arrêter en cas de besoin.

Quelques consignes d’utilisation du babysnow

L’utilisation de babysnow répond aux mêmes exigences de bon sens que n’importe quelle autre activité de plein air en hiver (luge, balade ou ski). C’est pourquoi, même si les vitesses sont limitées et ne peuvent en aucun cas dépasser 20 km/h sur des pistes vertes, le port du casque est obligatoire, comme une bonne habitude à prendre pour la suite de l’apprentissage. Il faudra aussi veiller à vêtir chaudement l’enfant, car même s’il est modérément actif sur le babysnow, en se redressant du hamac pour accompagner les mouvements, il a plus vite froid que l’adulte. Eric Arnol a d’ailleurs un bon repère pour déterminer quand arrêter la séance : l’adulte doit pratiquer sans gants, et dès qu’il ressent le froid, il y a fort à parier que son enfant - ganté, lui - en aura assez et qu’il sera temps de passer à une autre réjouissance des séjours à la neige : le chocolat chaud au bord des pistes par exemple.

133 - Winter - Florence

A propos de Florence

La première fois où je suis allée au ski j’avais 10 ans, c’était en CM2 pendant une classe de neige. Par la suite, j’ai eu la chance de passer une grande partie de mes vacances scolaire à la montagne les pieds dans la neige l’hiver et en randonné l’été.